mercredi 8 août 2007
Les Instants Damnés Du Fléau
Les Instants Damnés Du Fléau
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Chacun cherche son train, un dernier,souffle un dernier coup de rein,
Le Noir & Blanc est opportun, la lumière nous rafle depuis que l'ombre déteint.
Le huit clos d'un cliché, le coupable au bon profile construisant le signalement,
Le regard se meurt sous le but, devant l'objectif, sans adjectif, ni compléments.
Le temps est en grève, le pouls joue l'intermittente, l'oxygène se bonifie,
Un espace en voie d'expansion marié à un cathéter, pour prédateur sans détente ni catharsis.
Le fantôme voyage seul ou mal accompagné, sans destinataire, l'absence cherche un thérapeute,
Siège de seconde main, pour passagers aux hématomes internes, aux anathèmes post mortem en route pour l'ultime émeute.
Entre room service à domicile et litige de l'age en gras, l'homme en berne restreint l'étreinte,
Du trône du concile à l'illumination du karmacoma en passant par la table des égociations, le visage feinte.
Les points de fuites sont des angles de vues dissimulés par la cible, pour qu'on la cribles, l'accables , la combles,
Ce grain pâle, ce gris sale, ces graines mentales, ce grand mal, une sangle cumulée au sable, rend irascible et rentable puis notable.
Les histoires impersonnelles et la géographie intime sont le lot de consommation du balayage contemporain, un voisin, pour chaque mur, pour chaque séquelle, ironie, la réclusion délaye le vaccin.
Un poster en outdoor ? une nature morte ? une fourmilière individuelle ? les pistes se suivent, mais ne s'exporte pas, ne s'importe plus,
Entre créer l'avant et ressusciter l'après, les circonstances, les bugs, le service juridique dispute le contrat à son insu.
Sur le sol du monde, les cimes sont des signes, la géométrie, un prétexte de la gravité de la pesante heure,
Sans haut, ni bas, le champ de vision s'écrase sous notre hérésie, un réflexe de vérité face à la peur.
Enraciner à la terre, enchaînée au ciel, écartelé par les directions,confondu par les sens, le singe savant reste à quai, mais s'évade,
Entre télescope et rétroviseur, la nostalgie de l'avenir s'emprisonne dans les prémonitions du déjà-vu, se venge de l'imparfait puis se vide.
Les lignes et le plafond cultivent le mythe d'Icar, de Christopher Reeve, les formes comparaissent pour complicité de neutre,
Dans la complainte des angles droits,le principe du virage, un hors piste pour crash test, ou certain naissent imbriqués, d'autres maîtres.
Le miroir de l'âme s'éloigne en s'approchant, s'honore en se profanant, subsiste en mourrant, parle en se taisant,
Les muets ont la sagesse du monde au bout des lèvres, les voleurs d'images en n'ont la mémoire au bout de leur œil partisan.
Au centre, il y la vie, la voix, le vœu, le vain, au milieu, les antécédents, les parents, les pourtant, les sachant,
Qu'il y a la mort, le statu quo, la réalité, les extrêmes, l'anticipation, les enfants, les parce que, les et maintenant.
Entre un décor en carton et une réalité en fond bleu, des molécules matricules en série illimitée avec l'acte de décès sérigraphie à même la peau,
S'entredéchire en eux-mêmes au nom de la lésion étrangère, cette douleur anonymement familière, signe distinctif de son appartenance au troupeau.
Génération escargot, allant à son rythme, aimant avec une carapace, s'exilant en paradis artificiel, demandant l'asile prolifique dans l'enfer des ficelles, des filles seules,
Pour un environnement secure un engagement stérile, une certitude à durée indéterminés, une vieillesse prêté à crédit, une capitalisation de l'affectif vendu avec laisse.
Quand la ressemblance entre route arpentée et curriculum vitae se fait pressante, suivre la liste, les jambes à son coup,sortir la tête et le doigt du cul, mais pas en même temps, apprend à mentir par toi-même,
Les prothèses sentimentales ne passe pas le contrôle technique, des crises de succession, rides, cheveux blancs, calvitie, peu de donneurs, les greffes ne prennent plus, las, les distances trompent le passeport, l'identité, la femme.
Dernier arrêt, terminus, personne ne sort, dernier battement de cœur, de beat, autoreverse en option, pour le narrateur et le photographe, le premier expulse de l'histoire des cadavres, le second les libère à perpétuité,
Lire ce que l'on voit, voir ce que l'on vit, vivre ceux qui en parlent, parler de ceux quittant la bande passante en les kidnappant, le voyeurisme à la carte ou la morale remplit les dictionnaires et la paix sociale, et s'efface soudoyée.
L'œil composite, bonimenteur objectif, réceptacle de l'instant, obstacle des conjugaisons, sponsort du mouvement figé, actionnaire de la mise en espace de l'espace, témoin assassin,
Artisan d'une usine à gaz, machiniste soliste, révélateur spectateur, jamais à la mode, toujours de saison,
De portrait de famine en album photo matons, le mi-temps des mutins ou quand éclot le déclin.
La voix-off d'une bande original banale, l'autre son alimentaire, pauvre donc invisible, le quotidien un flou artistique, si tu finis cette phrase, c'est que tu es le touriste,
Ventriloque sans marionnette pour des pantomimes sans lien, prohibition de l'acte, des réalisables, des idées à leur traduction, le panorama se brise, dans, pour, par, un geste
À tout vouloir savoir, à tous se voir, on oublie de regarder, l'horizon se coupe de l'écran du moyen,
Les perspectives des racines et la source de la fin, des allers-retours de terminus, l'infinis nous observe, nous peint.
Bip,bip,bip,bip,bip, fermeture des portes, un flash, un testament de poupée cassé, puis rien,
un dernier coup de rein ,un dernier,souffle ,Chacun cherche son train.
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