mercredi 8 août 2007
Printemps Des Poètes 2007-Le Concours Des Dix Mots
Printemps Des Poètes 2007-Le Concours Des Dix Mots
Les Dix Mots Textes 1
Mots : Abricot = Amour = Bachi-bouzouk = Bijou = Bizarre = Chic = Clown = Mètre = Passe-partout = Valser =
.Debout à la verticale, au fond de ma geôle en sapin bon marché, j'attends, avec la patience d'un condamné à vivre, que les époques traversent le temps, avec cette bizarre impression dans mon crâne creux, que plus les choses changent plus elles restent les mêmes, que les mots sont des paroles sans échos qui rendent heureux, car les muses se vengent de leur S.A.R.L. par un jour de chrysanthèmes, rien n'est à qui ? car qui naît sans le comment ignore le pourquoi, alors nos questions sont des réponses sans commanditaires, sans vœux, sans vous, sans vie, le sable est une cible qui ne connaît pas son nom d'après ces proies, prompt à la flatterie je laisse les clients de mes photographies de famille, tergiverser sur mon bijou de famine, la morgue, de celle qui de son arbitraire spolie les détails, réinvente l'histoire pour qu'elle ne puisse gêner la logique des cîmes sans racines, le rythme des visites varie entre le toujours et le jamais, entre la preuve d'amour et le lendemain qui promet, les citations à con paraître sont semblables d'une âme à l'être, des lèvres volées entre étrangers qui solderont leur inconnu à l'autre, pour se rassurer que l'once de reflet qu'ils effleurent l'espace d'une absence dans le miroir de leur moitié c'est eux, autant mesurer la distance qui sépare la fin de l'arrivée par le silence de nos parloirs pixélisés faute de mieux, en raison d'un trop grand nombre de demandes nous ne pouvons faire aboutir vos prières, m'a dit la bible 2.O en me regardant la lire durant mes séances dominicales d'apnée, buvez ceci est mensonge placardé en 4 X 3 dans la boite à image mon petit cimetière, où viennent s'échouer en perdition comateuse l'enfance et la morale, rien de filial alors changeons de filière gardons la religion mais changeons de rayons, le fric c'est chic l'ambiance c'est le don gravé en capitales sur les devantures des chaînes, ne distinguant plus les différences entre le boulet et le clown l'objet et l'objecteur une seule nation le maillon, tu voulais la foi tu auras le générique les effets secondaires sont l'insomnie suivie d'une existence en ruine, tu en as rêvé ! du manque de confiance en soi de l'Homme ! il l'a fait en bon sous-fifre de ses névroses, envoyer valser deux par dieu libre arbitre et jugement ! échec et réussite, le service après vente n'est pas en relation avec le service juridique d'après l'avocat du diable et les conséquences sans causes, dorénavant les caisses du Vatican en perdent leur latin su pplanté en gangstérisme par le G8 et G-UNIT, société de Bachi-bouzouk ou Kurt Cobain vend plus de T-shirt que le Pape Oui au suicide Non à la canonisation, murmure-t- on entre nègres de l' excomunication dans les milieux autorisés et assectisés, qu'il y a-t-il à un mètre de vous ? un maître ? une montre ? un meurtre ? le tout en nain ! la télévision, vous m'y avez vu ? entendu ? reconnu ? ou même entretenu ? mais si je suis généralistement personnalisé, passe partout je passe par vous qu'importe la saison le lieu nanti ou indigent, je promulgue l'éternité en produits dérivés customisés uniques ou en série limitée parentale, un tarif de groupe peut être appliqué madame pour votre mari et votre fils mais nous n'acceptons pas les tickets restaurants, les paiements peuvent s'effectuer sur plusieurs mensualités ou génération avec prélèvements automatiques dès la péridurale, la mort demeure la philosophie de l'économie des vivants où la postérité d'un crash test collectif diplômant les brefs et acculant les pugnaces au rang de spectateurs, quand le bien devient le facile il vous reste le moyen ! les choix naissent de la hantise du vide ! s'alimentent des futurs tombes que l'on croise ! se justifie par la chute de son prochain dès le préau, on préfère du manichéen d'occasion à une nuance sans options en persuadant par fierté que nos sépultures seront maculées de pleurs, ceci n'est que la littérature de la vie ! la poésie de l'envie ! on ne l'emporte pas ! ça ne se lègue plus ! c'est tout ou rien et tout ! mais sur vos maris et fils tomberont chaque printemps des abricots.
Souklaye Sylvain
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